Francesco Foresta, deviens qui tu es ( version sans narration - ONLY SONGS )

by Franck Lepagnol

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    Une VERSION INTEGRALE AVEC NARRATION (avec des textes parlés entre les morceaux).

    Et une version ONLY SONGS SANS NARRATION (sans textes parlés entre les morceaux).

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1.
Francesco était un homme sans histoire. Un père de famille normal. Un collègue discret. Un citoyen modèle. Pendant longtemps, il est passé à côté des autres, comme de lui-même, sans rien comprendre. Les gens qui le croisaient disaient qu’il survivait, mais c’était déjà trop héroïque, en vérité. On avait plutôt l’impression qu’il sous-vidait. C'est-à-dire qu’il vivait sous-vide. Comme asphyxié. Il ne s’en plaignait pas vraiment. Il ne connaissait rien d’autre. On lui avait pas appris… Des bateaux ivres, des bateaux fantômes tanguaient tant en son corps qu’en son cœur s’abattait la chamade. Comme d’autres lui, infondés, en dépit de lui-même. Une trajectoire en eau trouble, sans même le savoir. Il fallait squatter de tristes auberges à la recherche de pince-cœurs. Louer les services d’hirondelles et s’égarer dans les passe-montagnes. Prier le collagène sur le bout des lèvres. Croquer les Calanques comme des dunes de glaise. Luire de toute sa splendeur au crépuscule des êtres abjects. Paraitre plus grand qu’un orage et vivre avec son propre reflet. Pourtant, une nuit, Francesco entendis ceci: «Apri gli occhi finché puoi, perché l'approccio di un altro tempo ti abbagliato del suo inchiostro lacrimale. » « Ouvre les yeux tant que tu peux, car l’approche d’un autre temps t’éblouis de son encre lacrymale. »
2.
Route 666 05:38
LUNDI MATIN / VENDREDI SOIR / TRAMWAY / BOSSER / DECEDER VIE CADANSéE / CERVEAU VIDé / LA TIQUE ATTEND / MOI JE ME PENDS A loisir l’écueil du temps frôle la joie des gens. Route six cent soixante six STAGE DE GAIETé / DANS TOUTE LA FRANCE / POUPéES DE SABLE / COULENT SOUS LES PONTS LES ENFANT-PAILLES BRÛLENT VITE DES "CHEVALS" PÂLES Déferlent SUR LA ROUTE 6 / SIXTY SIX DES CHATS Cloués DANS LE DOS VOIENT S’éloigner LE JOUR -------------- Y’en a qui s’écartent de la voie. Oh Francesco Foresta Construis la tienne à ta guise Avant qu’ la route 666 ne t’enlise.
3.
Palabres 04:15
Parole de velours représentant placier Palabre vautour second couteau d’acier Parole courant d’air prédicats enrhumés Palabre en papier pour te moucher le nez Paroles alentours on se sent acculé Palabres détours c’est pour mieux t’endormir Avancer encore. Elargir le spectre et voir ailleurs. Epuiser les dictats, essuyer les plâtres. Sauter à poil dans le vide. Noyer l’impensable dans un souffle pur et fécond S’exprimer dans la rue, péter les plombs, sillonner la clameur. Un sbir dans mon placard me dit comment pisser. Ses sourires convenus laissent des traces sur mon parquet. Je déclame pour lui cette oraison funèbre Qu’il comprendra pas même au fond des ténèbres On nous a promis d’arrêter les comètes Moi si ça continue j’me casse de cette planète. Avancer encore. Elargir le spectre et voir ailleurs. Epuiser les dictats, essuyer les plâtres. Sauter à poil dans le vide. Noyer l’impensable dans un souffle pur et fécond S’exprimer dans la rue, péter les plombs, sillonner la clameur.
4.
La montagne 03:43
5.
La noyade 07:00
Tout s’est passé à la fin de l’hiver La neige fondant remplissait les rivières Grives musiciennes et bruants des roseaux Fidèles aux premiers jours du printemps J’ai préparé mon bon vieux canoë J’ai préparé mon bon vieux sac à dos Une paire de jumelle pour les rapaces Une canne à pêche pour les truites farios On est parti seul sur les flots Elle ma vallée moi le vaurien La tête ailleurs pleine de mélodies Sans les gadjos de mon réseau La libellule et le lézard Reine de grâce roi de paresse Me considère comme l’un des leurs Lorsque mon œil brille d’allégresse Tous les charognards, les vautours Les circaètes jean Le Blanc Choient le vœu de pouvoir m’étriper Après que la nuit soit tombée Je m’suis posé sur le côté Car j’en avais marre de ramer Parfois il faut savoir s’arrêter L’avenir c’est l’instant présent Deux chouettes effraies sont apparues Elles se sont dressées devant moi La première transportait un diamant L’autre un cadavre de serpent J’ai vu se dilater mon ombre J’ai vu mon reflet s’effacer J’ai senti mon corps m’abandonner Au dessus de la canopée Un météore s’est abattu Sur le chemin que j’empruntais Faisant brûler toute la forêt Faisant fi de mon désarroi Je repartais dans mon bateau Entouré de milliards d’insectes Tous les rampants ne pouvant nager Prenaient part à mon odyssée J’étais recouvert de piqûres De morsures, plaies, blessures Le venin circulait dans mes veines Rien qui diffère de la normal L’horizon bleu s’est obscurcit Bientôt la pluie comme des cailloux M’a fait douter pour la première fois Au point d’en lâcher ma pagaie Les crêtes ont remplacées le ciel J’en ai même chopé des cheveux blancs Quand j’arrivais près de la Dent Creuse Une roche réputée dangereuse Les vagues hurlaient dans un chaos Le nom du démon Léviathan Cet ennemi de la création Tenant le fer pour de la paille Avant même d’avoir pu crier Je me retrouve dans le bouillon Poupée de chiffon entre les crocs On vaut pas grand-chose en enfer Plus de surface, plus de repère Je m’agitais comme un damné Cherchant la faille à cette galère Ou chaque instant compte pour une heure La pression me tient par le fond C’est à peine si je peux bouger Je commence à manquer un peu d’air J’en suis pas à ma première tasse J’arrive pas à m’en dépêtrer Je suis coincé sous cette putain de roche et Je tente encore de rester en vie Mais cette fois ci j’crois qu’c’est fini !
6.
Eh ! Tu m’dis que des mots Qui ne portent pas de noms Qui serpentent quelque part Tapies dans les tréfonds Eh ! Écoute tous les maux Que j’ai pu éviter En me faisant des promesses Là haut sur la montagne. Mais tes vœux s’en balancent, La haut dans la montagne Eh ! Dis moi, tes sourires… que semblent-ils nous dire ? Ici tout passe dans les yeux. Triche pas face à la montagne. Eh ! Tu marches sans mots dire. On dirait que t’as pas la tête. Tu crânes comme une allumette, très loin du haut des montagnes. Mais tes vœux s’en balancent, La haut dans la montagne
7.
La terre 02:16
8.
La forêt 1 04:31
Avaler des couleuvres, et croire aux lanternes qu’on nous vend, Hurler de rage et proche du but, lâcher les pinceaux… trop blasé… On n’est pas encore assez rassasié de tous ces pantins. Des rivières arides percent les cœurs naïfs. On meurt parfois de trop y croire . Puis nos anglaises poussent sous les ifs. J’avale tout ce qui passe. J’avale tout ce qui passe. Avale tout c’qui s’passe. Avale tout ce qui se passe. Sans rien comprendre. L’autre jour j’avais tellement de regrets, Qu’un lièvre s’est figé face à moi. Il me regardait, sans comprendre, mais son regard m’atteignait. Animal et pourtant si perdu, Je m’approchais près de lui pour sonder ses silences, Mais rien n’arriva. Car soudain le temps était vain. Soudain, le temps m’était vain. Et lui, spectre inconscient, sans reproche ni passé, M’a traversé jusqu’à me libérer des frontières de ce corps. J’en suis sorti maintenant. Et je ne pense pas m’en remettre. Je suis les ombres errantes à présent. Et c’est ainsi que je délaisse mes liens........ que je dépose ma laisse. J’avale plus ce qui passe. J’avale plus ce qui passe. N’avale plus c’qui s’passe. N’avale plus ce qui se passe. Sans rien comprendre.
9.
La forêt 2 02:59
10.
La forêt 3 04:37
Est-ce que la vie t'attend ? O questa é la morte ?
11.
L'éternité 04:16

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ALBUM SANS NARRATION - ONLY SONGS

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released July 1, 2023

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Franck Lepagnol Midi-Pyrénées, France

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